samedi 24 février 2007

Bâle, la nuit prochaine



Morgestraich


Toutes les lumières de la ville s’éteignent le lundi suivant le mercredi des cendres, à quatre heures du matin, les trois jours les plus courts de l’année débutent avec le « Morgestraich »
À 4 h pile, un silence et une clameur monte de la foule : « Jetzt geht's los » !
Et les sons des fifres et des tambours s'intensifient à mesure de l'approche du cortège de cliques.

Soudain, au coin de la Gerbergasse, une clique imposante prend toute la largeur de la ruelle. Moment magique de couleurs. Aucun masque ne ressemble à un autre. Sur les chariots illuminés sont inscrits des slogans . Les cliques viennent et reviennent de partout, tandis qu'un Bâlois explique à sa petite-fille que l'air entonné par une clique commence par « Viens et partons sac à dos… ».
À 6 h 30, les masques tombent, la mehlsuppa, s'impose. Il s'agit de reprendre des forces avant le cortège de l'après-midi.
A demain, geb.

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