dimanche 13 mai 2007

Nos cygnes


J'étais étonné de voir un jour un oeuf dans le nid, le suivant plus rien et à nouveau le cygne couve? Et ceci depuis le mois d'avril. L'article paru dans le '20Minutes' de vendredi dernier apporte quelques éclaicissements.

Des pilleurs d’œufs de cygnes sévissent autour du Léman.
Signé: Sophie Roselli

Des trafiquants d’œufs opèrent sur l’arc lémanique. Trois voleurs, dénoncés récemment, risquent jusqu’à 1000 fr. d’amende

C’est l’époque de ponte pour les cygnes et de la «chasse» pour certains. Pas plus tard que la semaine passée, à la suite d’une intervention dans une propriété à Bursinel, un surveillant de la faune et un garde-pêche ont constaté la disparition d’environ cinq œufs d’une couvée.
La suite:http://www.20min.ch/ro/news/lausanne/story/10112793





Et pour en savoir plus sur ces charmants volatiles, l'article pris sur Google.
Vaisseaux de plumes
Le cygne est le plus grand oiseau de nos lacs et pratiquement le plus grand d'Europe ; pacifique et majestueux, il pimente nos rivages de sa présence massive et immaculée.

La petite histoire prétend que c'est Richard Coeur de Lion qui, le premier, en rapporta de Chypre en Angleterre. Epatées, toutes les cours d'Europe les adoptèrent. Louis XIV en installa sur la Seine et Napoléon prit des dispositions en vue de les protéger. En Suisse, le volatile fut introduit au XIXe siècle.
Dans notre pays, par tous les temps, sur les étangs des grands parcs, ces oiseaux vivent en semi-liberté et, sur nos lacs, en toute liberté. Ils sillonnent nos rives à la recherche de nourriture, plongeant leurs longs cous dans l'eau, trouvant les algues qui leur fournissent leur menu ordinaire. Le cygne est végétarien, aime les eaux aux abords peu profonds, riches en végétation submergée. Très anthropophile, il habite les rivages urbanisés jusque dans les villes. Pour atteindre les herbes aquatiques, il bascule, queue dressée, tout comme les canards de surface, mais son régime se compose aussi d'insectes et de mollusques.

Pendant les beaux jours, c'est l'attraction des petits : donner du pain aux cygnes et les rencontrer.
Beaucoup de familles pratiquent ce loisir bien utile pour apprécier la nature et la faune qu'il faut protéger, respecter tout en admirant ses richesses. Tout petit déjà, ces oiseaux me fascinaient, surtout à la saison des amours quand ils lissaient leurs plumes blanches pour parader devant les femelles. Ces joutes sont codifiées et les jeunes ont fort à faire, beaucoup à apprendre. La danse prénuptiale est magnifique, les couples s'enlaçant par le cou, formant de temps à autre des coeurs en unissant leurs becs, les plus forts défendant leur conquête avec sagacité.

Visible toute l'année
Nom scientifique : Cygnus olor. Famille : Anatidés. Taille : 140-160 cm (corps environ 80 cm). Envergure : 200-2400 cm. Poids : mâle 10-23 kg. Age : maximum 20 ans. La femelle pond cinq à huit oeufs ; durée d'incubation : 34-38 jours. Il ne fait pas bon la déranger pendant qu'elle garde son nid ou ses petits qu'elle défendra comme une louve. Durée du séjour au nid : 120-150 jours. Les jeunes peuvent se reproduire à partir de 3 à 4 ans. Aspect : le cygne tuberculé est visible toute l'année ; il possède un tubercule cartilagineux noir, situé à la base de son bec orangé. Lorsqu'il nage avec le cou en S, ses rémiges secondaires sont souvent dressées. Son chant : il drense, drensite, trompette, siffle en cas de menace, feulement agressif, comme un sifflement de serpent. C'est encore sous l'effet de la colère que le cygne tuberculé présente sa fameuse silhouette, ailes gonflées au-dessus du dos, tête rejetée en arrière et « col de cygne ». Les deux sexes sont semblables ; cependant, le mâle est plus grand et son tubercule plus proéminent, surtout lors de la nidification. Son bec rouge orangé est aussi plus vif. Les jeunes cygnes sont en général gris-brun sale, à bec gris sans tubercule.

Nidification : avril ou mai, les cygnes commencent à délimiter leurs territoires, presque exclusivement par couple qu'ils formeront pour toute leur vie et, à de rares exceptions, en petites colonies. C'est la femelle qui élabore au sol un grand nid de roseaux et de branches que le mâle lui apporte. Sur terre, sa démarche est lourdaude ; on dit qu'il se dandine. Le vol : comme le cygne est très lourd, il doit courir sur l'eau en battant des ailes pour s'envoler. Il émet un vrombissement sonore à chaque battement d'aile provocant un son rythmé et musical, cou tendu. Il ressemble à un concorde, avant de se poser comme un hydravion, les ailes fléchies pour garder l'équilibre. Un maître dans les airs, tout de même un peu lourdaud comme sur terre.
Pour le plaisir de tous.
Texte:
http://www.objectifreussir.ch/fr/cadre_repertoire/Metier/Cygnes/cygnes.html

A+, geb.


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